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Art textile et illustrations par Magali Robidaire

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Nos étés entremêlés

Nos étés entremêlés - 2021

Collection d’oeuvres papiers, réalisées dans le cadre d’une résidence de création avec Damask et dentelle.

Cyanotype, sérigraphie, crayon aquarellable et dorure encollée sur papier Canson Montval sans acide, à grain fin pressé à froid 300 g/m²

14’’ x 20’’

À travers les six oeuvres de cette série unique, un sentiment de liberté imminente accompagné d’une explosion de joie de vivre, nous sont offerts.

Une vision de fleurs et d’herbes folles jaillissantes, comme un feu d’artifice végétal, compose chacune de ces pièces. Avec sensualité et légèreté, ces formes florales et graciles s’épanouissent sur le papier, remplissent la surface de leurs lignes élancées, de leurs feuilles ciselées. Sublimées par le bleu intense du cyanotype, elles nous invitent à vibrer, à profiter d’un été de délectation et de félicité. Des jeux de pointillés et des touches de lumière dorée viennent éclairer les compositions, comme des milliers d’étincelles brillant au coeur des nuits estivales.

Nos étés entremêlés est une collection de six tirages exclusifs, numérotés et signés.

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Réminiscences

Réminiscences - 2021

Oeuvre textile en techniques mixtes

Monotype, dorure, encollage, application directe

Lin, fils de coton, érable du Québec

65’’x20’’x1 1/2’’

Avec un regard et une technique emplis de douceur, j’explore l’expérience des réminiscences, ces remontées de souvenirs flous, qui nous plongent dans un état de contemplation méditative. Ces parcelles de vie retrouvée éclosent, se fanent, et laissent une empreinte au creux de nous. Leur retour à la clarté de nos consciences, nous permet de les accepter avec distance et sérénité, et de les intégrer dans l’actualité de notre quotidien. Mon travail trouve sa source dans cette sensation d’apaisement, de flottement mélancolique, face à ces fragments de mémoire qui occupent et traversent nos espaces personnels. Pour exprimer de façon physique ce concept, je me tourne vers l’ennoblissement textile afin de créer des éléments sensibles, dans des matières riches, naturelles, et porteuses d’histoire telles que le lin, la soie ou le papier artisanal. Je façonne les toiles pour les doter de mes émotions. Je superpose mes colorants et patine les tissus, rappelant ainsi l’ouvrage du temps sur nos âmes. Je joue avec les effets d’aquarelle, de pointillés pour symboliser les brumes de l’oubli. Je dote mes réalisations de palettes aux teintes profondes mais lumineuses, allant des pastels clairs aux coloris plus riches pour les inscrire dans une notion de l’intime, de l’organique. Des lignes abstraites et fluides, tracées en chemin sinueux, guident mes gestes. Des éclats de dorure parsèment mes compositions, pour en souligner la fragilité, la délicatesse. Je morcelle les étoffes, les découpe, les assemble, pour évoquer des bribes sentimentales, des pans de passé, des extraits de vécu. En maniant fibres, pinceaux, couleurs, motifs, et en puisant dans mon bagage d’illustratrice et de designer textile, je structure des pièces cathartiques, inspirant au calme, à l’observation bienveillante. Mon oeuvre invite le spectateur à s’ouvrir à l’émerveillement, à la rêverie. Mon univers se veut le reflet d’une paix d’esprit embrassant le moment présent.

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Lignes de vie

Lignes de vie - 2020

Collection d’oeuvres papiers

Cyanotype, sérigraphie, crayon et dorure sur papier artisanal

16’’ x 20’’

Des végétaux s’entremêlent, se croisent, se délient, offrant une vision abstraite et poétique d’une nature vibrante et foisonnante. Des formes organiques ajourées surgissent, oscillent, entre flou et netteté, se décomposent en milliers d’éclats, et nous invitent à rêver d’un été proche, placé sous le signe d’une re-connexion au Vivant.

Lignes de vie est une collection sensible et toute en douceur, de cinq oeuvres uniques numérotées et signées.

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Carméla, ou les petites mains

Carméla, ou les petites-mains - 2020

Œuvre textile en techniques mixtes

Monotype, sérigraphie, encollage, dorure, application directe, broderie, perlage

Voile de soie, gauze de soie, crêpe de soie, voile de soie-coton, dentelle de coton, sequins, perles de rocailles

69,5cm x 69,5cm x 5,5cm

Cette oeuvre fait partie de la Collection municipale de la Ville de Montréal

Carméla, ou les petites-mains est une oeuvre qui, d’abord, nous plonge en 1938. Carméla, ma grand-mère, est alors petite-main dans un atelier de couture parisien. Avec précaution, elle manipule organzas et satins raffinés. La soie n’a pas de secret pour elle, elle en connait le tombé et le toucher par coeur. En points agiles, ajouts de sequins, de broderies et de dentelles, elle est capable de donner vie à toutes ces étoffes, d’en faire des merveilles. Aujourd’hui, en 2020, le métier de petite-main en tant que tel n’existe plus. On parle désormais de couturières-tailleur. Cependant, au coeur des maisons de haute-couture, ces artisanes de talent continuent à travailler saison après saison, sur les collections des grands noms de la mode. Cette pièce est un donc un hommage à ma grand-mère, et à toutes ces femmes qui oeuvrent dans l’ombre des designers prestigieux, et dont le savoir-faire donne ses lettres de noblesse au textile, l’élève au rang du luxe et de l’Art quand bien souvent, elles-mêmes restent dans l’invisibilité. Mais, à travers cette oeuvre, j’ai également eu envie, de témoigner de façon un peu plus intime, du lien qui existe entre ma profession d’artiste textile et le passé de mon aïeule, en me servant de sa fibre de prédilection. Ainsi, à partir de différents voiles de soie, et par l’usage de nombreuses techniques d’ennoblissement textile, j’ai réalisé une composition abstraite qui illustre la beauté de ses anciens gestes minutieux. De la gauze encollée et imprimée en monotype a guidé ma création. Sur cet encollage, volontairement laissé brut, effiloché mais délicatement orné de dorure, de minuscules mains découpées dans des toile teintes, et piquées en suspension, s’animent. Avec doigté, elles parsèment et brodent des perles, qui illuminent l’ensemble, lui confèrent du relief, et contrastent avec les larges empreintes fluides de colorants.

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Variation pour Ophélie

Variation pour Ophélie - 2019

Oeuvre textile en techniques mixtes

Voile de soie-coton

Sérigraphie, dévoré chimique, encollage, monotype, application directe, dorure, teinture naturelle

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Collection Diffusion

Collection Diffusion - 2019

Série de lampes et luminaires textiles réalisés en techniques mixtes

Sérigraphie, dorure, encollage, dévoré chimique

Lin, lin brut, voile de coton-soie

 Crédit photo : Roxanne Kègle

Crédit photo : Roxanne Kègle

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 Crédit photo : Lucie Leroux

Crédit photo : Lucie Leroux

 Crédit photo : Lucie Leroux

Crédit photo : Lucie Leroux

 Crédit photo : Roxanne Kègle

Crédit photo : Roxanne Kègle

 Crédit photo : Roxanne Kègle

Crédit photo : Roxanne Kègle

Un

Un - 2018

Oeuvre textile en techniques mixtes

Voile de soie-coton, tulle de polyester

Sérigraphie, dévoré chimique, dorure, encollage, application directe

20’’x30’’x20’’

ARMOR OF FLOWERS

The garden in which I live was not a choice. It flowered with no consultation nor warning. From my own nature sprouted branches, flowers and fruit that, at first, covered me with fear. After all, how can one explain a garden growing and flowering on my body? In a world of beings with swords between their teeth, to be covered in life provokes astonishment and suspicion. An inevitable and transforming movement stirred in many people. It did not depend on race, colour, gender, age or faith. It was not caused by fungus, viruses, bacteria. Not even the walls constructed around nations were capable of halting the dissemination of various species such as dahlias, chrysanthemums, cockscombs, goldenrods, pinocchios, lilies, orchids, croton, privet, cow’s udder, photinias, barberries. Flowers, shrubs and even trees germinate in a splendorous way, creating a new ecosystem on our skin. Species from the hot and humid planes, the dense backwoods and the coastal forest no longer surrendered to the soil and climate. A meeting, impossible for millennia, celebrating the beauty of diversity. Yes, there is life. Not the one idealized by announcements of primitive drives to generate clicks and consumption, but the one with profound roots, which resists. Survives storms. Our bodies are fertile and full of metaphors, in need of light. From my pacific seed, I create my armor. From my self-knowledge, I make my shield. I harness my forces. I do not expect others to see the life that sprouts in me. But in my own way, I carry on seeing the beauty that exists in you.

And with it, I transform my world. Searching peace.

Alexandre Ferreira

BLOOM #23, Trendtablet.com

Dans la culture occidentale, la nature a longtemps été présentée dichotomiquement comme un élément extérieur à l’être humain, comme une altérité étrangère et distincte de son existence, comme un regroupement abstrait de tout ce qui englobe l’environnement dans lequel il évolue et d’où il provient, mais qui n’est pas lui, qui ne fait pas partie de lui. Il est d’ailleurs encore fréquent dans notre société actuelle de diviser et d’opposer ces deux notions que sont l’Homme et la nature, de les présenter comme deux entités dissociées, avec souvent une tendance à placer l’humain dans une position de supériorité. Or, comme le mentionne l’artiste de land art Andy Goldsworthy :

« We often forget that we are nature. Nature is not something separate from us. So when we say that we have lost our connection to nature, we have lost our connection to ourselves. »

C’est en partant de ce constat que j’ai voulu aborder ce thème de l’Armure de fleurs. J’ai eu envie de réancrer l’enveloppe charnelle qu’est notre corps, à cet habitat naturel dont il est issu et auquel il est si profondément lié. Cette idée a fait écho en moi après avoir lu et analysé le texte Armor Flowers d’Alexandre Ferreira. J’ai désiré illustrer les liens entre les organismes biologiques qui nous entourent, nous recouvrent, nous composent, et notre aspect anatomique pour montrer à quel point la nature et nous, nous ne faisons qu’un.

Ainsi, en travaillant en quatre couches de tissus superposés, et en détournant des photos de végétaux, j’ai imaginé une écorce d’arbre filandreuse, dissimulée par des mousses et des lichens prolifiques, qui ne se contente pas d’être cantonnée à son cadre en arrière-plan, mais qui en s’en extraie pour s’étendre comme une deuxième peau, sur une représentation surréaliste d’un buste féminin, positionné au centre de l’oeuvre. Un plastron organique se révèle et une communion se crée entre les différentes épaisseurs. Sur et sous cette carapace arborescente, des cellules germent, des plantules éclosent, des spores se disséminent. Et alors qu’on perçoit une floraison poindre, le torse humanoïde se fond dans cette nature vibrante et vivante. Les techniques d’impression s’entremêlent sur ces quatre panneaux textiles, pour tisser une harmonie visuelle, symbole de cette unité essentielle.

 Crédit photo : Julie Arbour

Crédit photo : Julie Arbour

6: Un- Magali Robidaire 2018 (crédit photo Magali Robidaire).jpg
6: Un- Magali Robidaire 2018 (crédit photo Magali Robidaire).jpg

Lame de fond

Lame de fond - 2018

Oeuvre textile en techniques mixtes

Lin, papier de lin, fils de coton, fils de lin-coton

Cyanotype, sérigraphie, dévoré chimique

50cm x 50cm x 50cm

Oeuvre élaborée dans le cadre du volet pour les étudiants de la Biennale Internationale du Lin de Portneuf 2019, à partir du poème :

VIVEMENT LE VENT QUI DÉRANGE

Le fleuve coule à côté de ma vie

j’erre agité près de son lit

s’affolent des oiseaux dans mon sang en cage

passent les heures à la dérive

le mascaret peut advenir

vivement le vent qui dérange

André Gaulin

D’après le dictionnaire Larousse, une lame de fond est la surélévation de la surface de l’eau entre deux creux de vagues ou de houle successifs.

Selon Wikipédia, on évoque une lame de fond, en langage imagé, pour parler de quelque chose de puissant et relativement imprévisible.

Pour traduire toute l’intensité de ce poème, j’ai décidé de me tourner vers la réalisation d’une oeuvre en trois dimensions, conçue comme une sculpture textile. Pour donner vie à mon idée, j’ai façonné et assemblé de nombreuses pièces, que j’ai montées petit à petit. Les premiers éléments de ces quelques vers qui m’ont frappée et que j’ai voulu retranscrire dans ce volume ont été les notions d’effervescence et de tourment de l’auteur. J’ai donc souhaité qu’une sensation de bouillonnement et de mouvement intérieur soit perceptible dans mon travail. C’est ainsi que m’est venu l’envie de vagues en tissus, rappelant non seulement les flots du Saint-Laurent, le mascaret évoqué par le poète, mais illustrant surtout son agitation personnelle. J’ai pensé à des vagues fracassantes, dont les crêtes explosent en une écume blanche, tourbillonnante, à l’instar du vif émoi de l’auteur. Ces particules se morcellent, virevoltent, et se confondent avec des volées d’oiseaux. Ensuite, grâce à des fils tendus et à l’ajout de bandelettes de papier, j’ai imaginé symboliser l’élévation des sentiments d’André Gaulin. Ces émotions partent du fin fond de son être pour remonter en bloc à la surface de ses pensées. Pour traiter tous ces différents éléments symboliques ainsi que pour créer un rappel esthétique des eaux du fleuve et de leurs fonds marins, j’ai opté pour la technique du cyanotype qui m’a permis de jouer avec des bleus riches, profonds, vibrants. Grâce à ce procédé, j’ai pu également développer des effets de lumière et de textures intéressants, en profitant de la photosensibilité qui le caractérise. De la sorte, j’ai été capable d’évoquer le soleil qui se diffuse dans et sur l’eau, qui se fragmente, créé des formes, des éclats lumineux, des trainées d’ombre furtives.

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2: Lame de fond- Magali Robidaire 2018 (crédit photo Magali Robidaire).jpg
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 Crédit photo : Denis Baribault

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